Historique

En 1989, Nicolas Bartholomée créait Musica Numeris dont il est maintenant détaché, une société dédiée à l’enregistrement et la postproduction de musique classique, qui a réalisé des centaines de disques et est devenue, à la fin des années 90, l’un des producteurs exécutifs les plus prolixes, au service d’un nombre important d’éditeurs phonographiques.

En 1999, il fonde Ambroisie aujourd’hui propriété de Naïve, un label qu’il a animé pendant dix ans avec enthousiasme, en s’impliquant dans le lancement de jeunes talents, puis en 2008 il recrée une structure performante, à la pointe des révolutions technologiques, partenaire privilégié des artistes et des maisons d’édition : Little Tribeca, et un nouveau label, Aparté.

Le label Aparté

Animé par la volonté d’élever la qualité de l’enregistrement et du traitement du son en musique, tout à l’écoute des artistes, Nicolas Bartholomée supervise un studio construit comme un véritable laboratoire de recherche, dans un constant souci de perfectionnement.

Chaque étape compte : le choix du répertoire, de l’acoustique, du microphone et de son emplacement, la postproduction, puis la réalisation du support qui permettra de faire partager ce moment privilégié au plus grand nombre. Sur cette base technique d’exception, Nicolas Bartholomée élabore pour Aparté des liens forts et stratégiques avec les artistes dans un cadre micro-économique qui laisse de l’espace à une constante créativité. Il suscite des partenariats fructueux avec les acteurs majeurs de la vie musicale européenne, fait connaître ses productions partout et à travers tous les médias, est à la pointe des révolutions technologiques en cours.

Telle est la ligne d’actions de ce label, qui défie la morosité d’un marché déclaré sinistré. L’équipe d’Aparté, en constante croissance, sait tisser des liens privilégiés avec les artistes, bien sûr, mais aussi collaborer avec leurs managers, afin de les accompagner dans une stratégie de développement de carrière qui passe par une synergie entre l’enregistrement et l’élaboration d’une tournée de concerts, en résonance ou en anticipation avec la sortie de disques reprenant certains programmes.

Aparté entend être à la pointe de l’évolution de notre société en matière de communication et de transmission, tout en garantissant aux artistes une équité de répartition essentielle à un climat de confiance. Aparté se donne aussi tous les moyens de distribution tant physique qu’immatérielle et a scellé, dans ce but, un partenariat avec Harmonia Mundi.

Dès la publication de son premier disque, le label est distribué dans plus de cinquante pays dans le monde et est également disponible sur la majorité des sites de téléchargements.

Les artistes accompagnant Aparté sont des interprètes majeurs et confirmés comme Christophe Rousset et ses Talens Lyriques, Ophélie Gaillard, Romain Leleu, Blandine Verlet, Xavier Sabata ou encore Michel Dalberto…. Mais aussi, dans sa mission de défricheur de nouveaux talents, Nicolas Bartholomée continue de révéler, à travers son label, les jeunes artistes d’aujourd’hui, (Julie Fuchs, Louis Schwizgebel, le Quatuor Novus, Lise Berthaud … ), devenu et à devenir, les grands de demain.

On en parle

La Terrasse
«L’éthique du son : Nicolas Bartholomée est l’un des preneurs de son les plus reconnus dans le domaine de la musique classique. Tout en continuant d’enregistrer pour les plus grandes firmes, il est également à la tête de son propre label : Aparté. Le label de Nicolas Bartholomée brasse tous les répertoires, du baroque au contemporain, avec toujours le même souci d’exigence. La marque de fabrique des disques Aparté, c’est également la qualité des prises de son, une référence dans le domaine. »
Radio Classique
Le journal du classique - Coup de cœur d’Emmanuelle Giuliani (à propos du Bach 2e livre du Clavier bien tempéré par Christophe Rousset)
«Parfois on croit entendre tout un orchestre, parfois c’est juste un luth délicat qui semble être joué, bien sûr grâce au touché du musicien, mais aussi à la prise de son tout à fait limpide du label Aparté et notamment de Nicolas Bartholomée, et ça permet de faire aussi un petit coup de chapeau à ce label et à la qualité des prises de son qui est vraiment une caractéristique de ce label indépendant vraiment de très belle qualité. Et on a une prise de son qui est très présente mais pas brutale, et jamais saturée comme parfois le clavecin peut l’être, et là vraiment, on a une mise en espace, une profondeur de champs tout à fait importante. »
Télérama
23 mars 2011, Gilles Macassar (à propos de Bellerophon par Christophe Rousset et les Talens Lyriques, ffff Télérama)
«Créée en 1679, la septième tragédie lyrique de Lully n’avait jamais été redonnée en France depuis le XVIIIe siècle ni enregistrée : cette double lacune est comblée grâce à Christophe Rousset, au Festival de Beaune (en juillet 2010), et au dynamique label de Nicolas Bartholomée, qui a disposé ses micros à la Cité de la musique pour la reprise parisienne, en décembre. On s’en réjouit »
Classica
Meilleure prise de son Classica - février 2012 (à propos de Duphly par Christophe Rousset)
«Les boiseries et les stucs dorés tout comme le parquet au dessin versaillais de la galerie dorée de la banque de France ont autant inspiré Nicolas Bartholomée, responsable de l’enregistrement, que Christophe Rousset. Le clavecin historique signé en 1776 par Christian Kroll y est capté d’assez près pour en saisir les phrasés les plus délicats comme l’attaque de notes . Sa palette harmonique peut y déployer le riche éventail de ses couleurs. Le grand luxe. Aparté (CHOC) »
ResMusica
13 novembre 2103 (à propos de Duphly, Christophe Rousset)
«La beauté de la sonorité de l’instrument (un clavecin Christian Kroll de 1776) et la prise de son très réussie de Nicolas Bartholomée rendent cette parution indispensable. »
Le Figaro
Christian Merlin, 26 octobre 2010
«À votre avis, qui caracole en tête des meilleures ventes de disques classiques ? Cecilia Bartoli ? Jonas Kaufmann ? Bien sûr. Mais pas seulement. On trouve aussi le Concerto pour violon d’Henri Dutilleux par Yossif Ivanov et l’Orchestre de l’Opéra de Lyon dirigé par Kazushi Ono, pour le label Aparté. Cherchez l’intrus ! Voilà en tout cas une excellente nouvelle. D’abord c’est la preuve qu’un compositeur vivant peut faire jeu égal avec les stars du lyrique. Ensuite cela confirme que, en pleine crise du disque, une maison qui n’existe que depuis 2009 peut faire aussi bien que les majors sans avoir le dixième de leur budget de communication. À qui doit-on cette réussite ? À Nicolas Bartholomée, homme de l’ombre qui est depuis plus de vingt ans l’un des plus grands artisans du disque classique. Cet ingénieur du son belge est tombé dans la musique quand il était tout petit : son père, Pierre Bartholomée, chef d’orchestre et compositeur, fut directeur musical de l’Orchestre philharmonique de Liège, où il fonda l’Ensemble Musique Nouvelle. À défaut de concurrencer son père sur le terrain de l’interprétation, Nicolas Bartholomée décida d’enregistrer les artistes. Directeur artistique de plus de 1500 enregistrements (Jordi Savall ne jure que par lui), il a développé une esthétique sonore qui lui est propre: il existe une patte Bartholomée, au point que les discophiles reconnaissent à l’oreille ses prises de son, à la fois chaleureuses et naturelles. En 1999, déjà, il fonda son propre label, Ambroisie, où il développa un remarquable catalogue. Il le quitta lorsque, ayant rejoint le groupe Naïve dans l’espoir d’accroître sa puissance de frappe, il se rendit compte qu’il n’avait plus les coudées franches. Artisan dans l’âme, il fonda Aparté l’an dernier pour reprendre son indépendance. La violoncelliste Ophélie Gaillard, le trompettiste Romain Leleu, la soprano Karen Vourc’h ont été les vedettes de ses premières parutions, hors des sentiers battus: des réussites prometteuses. Puis c’est le claveciniste Christophe Rousset, qui obtint un Diapason d’or pour un merveilleux disque Couperin. Jusqu’à cet album Dutilleux, d’autant plus courageux qu’il est de plus en plus coûteux d’enregistrer un orchestre symphonique : interprétation particulièrement vivante d’un violoniste flamboyant et d’un des meilleurs orchestres français, prenant à bras le corps un chef d’œuvre du XXe siècle. Les ventes suivent ! Il est toujours réconfortant de voir que la qualité paie. »

Notre équipe

Nicolas Bartholomée
Fondateur / Directeur artistique
Florian Bonifay
Project and label manager
Justine Harrison
Coordinatrice éditoriale
Jean-Hugues Allard
Directeur exécutif
Rémi Firinciogullari
Digital manager
Lucille Fonteny
Promotion – Presse
Amandine Saillier
Administration
Louise Moréteau
Chargée de production