Julie Fuchs

Description

Julie Fuchs commence à étudier le violon dès 7 ans, en croyant qu’il la mènerait à son rêve, la danse.

Elle poursuivra sagement une formation musicale complète onze années, jusqu’à un premier prix. Entre temps, elle découvre la féerie des spectacles de l’Opéra d’Avignon, le goût de la scène dans des cours de théâtre, et, comme une surprise, le chant. Elle l’explore dans un chœur éphémère créé pour accompagner Björk, ressent l’émotion de la musique partagée, et décide de continuer. Mais c’est au conservatoire d’Avignon puis au CNSM qu’elle comprend, comme lui avait suggéré un professeur, “qu’elle peut faire quelque chose avec sa voix.”

Elle obtient rapidement un 1er Prix au CNSM de Paris à l’unanimité avec les félicitations du jury puis est nommée Révélation Classique de l’ADAMI en 2009. Lauréate du Prix Palazzetto Bru Zane au Concours de Paris en 2010 et du prix Gabriel Dussurget lors du Festival d’Aix-en-Provence de 2011.

En 2012, elle est marraine de “Tous à l’Opéra” aux côtés de Ruggiero Raimondi et est nommée “Révélation lyrique” aux Victoires de la musique.

En 2013, elle obtient le 2ème prix au Concours Operalia.

Elle est également nommée “Révélation musicale de l’année” par le Syndicat de la critique pour son interprétation de Ciboulette de Reynaldo Hahn à l’Opéra Comique, Zerbinetta de Strauss et pour son premier disque dédié aux mélodies de jeunesse de Mahler et Debussy (Aparté), avec son complice le pianiste Alphonse Cemin.

Sa discographie comprend également Renaud de Sacchini (Palazetto Bru Zane) et Hercule Mourant de Dauvergne (Aparté).

En 2014, elle reçoit la Victoire de la musique de « l'Artiste lyrique de l’année ».

Pour le plaisir “d’un partage différent, d’une rencontre intime et généreuse avec le public”, elle aime se produire en récital. De même, “pour la diversité de leurs styles et leurs façons singulières d’aborder chaque oeuvre”, elle donne des concerts sous la direction de Louis Langrée, Jérémie Rhorer, Adam Fischer, Jean-Claude Malgoire, Hervé Niquet, Laurence Equilbey, Leonardo Garcia-Alarcon ou encore Christophe Rousset.

Passionnée également par d’autres univers musicaux, Julie Fuchs collabore en studio avec des grands noms du Jazz comme Giovanni Mirabassi ou Paco Seri.

Mais c’est dans l’énergie de la scène et le plaisir de jouer qu’elle “se sent vivre.”  Elle est Maria dans The Sound of Music au Théâtre du Châtelet, Galatée dansAcis et Galatée de Haendel à Aix-en-Provence puis à La Fenice à Venise, Susanna de Mozart, Musetta dans La Bohème de Puccini, Eliza Doolittle dans My Fair Lady, Missia dans La veuve joyeuse, Rita de Donizetti, Marzellina dans Fidelio (sous la direction de Fabio Luisi), Morgana dans Alcina aux côtés de Cecilia Bartoli (sous la direction de Giovanni Antonini) à l’Opéra de Zürich…

C’est l’occasion pour elle de travailler avec différents metteur en scène tels que Saburo Teshigawara, Michel Fau, Emilio Sagi, Shirley et Dino, Andreas Homoki, Christof Loy, Willy Decker…

Prochainement, elle sera Melanto dans Il Ritorno d’Ulisse in patria (direction Ivor Bolton) à l’Opéra de Zurich, Servilia dans La Clemenza di Tito(Rhorer/Podalydès) au Théâtre des Champs-Elysées (Paris), Carolina dans Il Matrimonio Segreto, Susanna dans Le Nozze di Figaro à l’Opéra de Zurich.

Enfin, Julie jouera de toutes les facettes de sa personnalité artistique dans un spectacle inédit créé en Mars 2013 à l’Opéra d’Avignon : De quoi j’ai l’air.

juliefuchs.com