Karen Vourc’h

Description

Karen Vourc’h a été élue Révélation Artiste Lyrique aux Victoires de la Musique Classique 2009.

Ancienne Normalienne en Physique, elle commence sa formation de chant à l’Opéra Studio de Zurich, puis au CNSM de Paris en cycle de Perfectionnement.

Elle remporte très vite plusieurs prix de Concours Internationaux : finaliste du Concours des Voix Nouvelles, 2e Prix du Concours International de Toulouse, Prix Jeune Espoir au Concours Montserrat Caballé à Saragosse, 4e Prix et Prix du Public à Verviers.

Elle fait ses débuts dans le rôle de Pamina (Die Zauberflöte) au Théâtre Royal de Mons en Belgique et, très rapidement, elle est engagée dans de nom- breux théâtres en France et à l’étranger.

Elle y interprète aussi bien des rôles mozartiens (Pamina, Donna Elvira, la Comtesse Almaviva à Lausanne, Fiordiligi sous la direction de Jérémie Rhorer) que le répertoire du XIXe siècle : Musetta de La Bohème, Traviata, Diane d’Orphée aux Enfers à l’Opéra de Montpellier et avec Hervé Niquet ou encore le rôle-titre de Manon de Massenet à l’Esplanade-Saint-Etienne lors de la Biennale Massenet 2009.

Elle sert également le premier XXe siècle en chantant à Zurich aux côtés de Mirella Freni dans Fedora, dans une production de Katia Kabanova par Ruth Berghaus et dans Elektra de Strauss sous la direction de Christoph von Dohnanyi ; avec la Philharmonie de Köln, elle interprète La chute de la Maison Usher de Debussy, sous la direction d’Eliahu Inbal et poursuit ses aventures debussystes avec sa première Mélisande à Tours, puis à Metz, avant de l’offrir au public parisien de l’Opéra Comique en juin 2010.

C’est également dans cette salle qu’elle fait preuve de ses talents d’interprète de la musique contemporaine avec la Juliette du Roméo et Juliette de Pascal Dusapin, sous la direction d’Alain Altinoglu. Citons également la création à l’Opéra de Marseille de Marius et Fanny de Vladimir Cosma, où sa Fanny donne la réplique au Marius de Roberto Alagna, une Medea écrite pour elle par Guillaume Connesson, les quatre rôles féminins du Balcon de Peter Eötvös ainsi que la création, en mars 2010 et en alternance avec Karita Mattila, du nouvel opéra de Kaija Saariaho, Emilie, à Lyon et Amsterdam.

Karen Vourc’h chante régulièrement en concert. Elle interprète la Quatrième Symphonie de Mahler, le Requiem de Mozart, Elias de Mendelssohn sous la direction de Jean-Yves Ossonce, la Messe en Ut de Mozart au Festival de Musique Sacrée de Marseille, le Stabat Mater et la Petite Messe Solennelle de Rossini à Zurich. Très appréciée en récital, elle a beaucoup travaillé auprès de Christa Ludwig et de Susan Manoff. Elle affectionne particulièrement le répertoire de la Scandinavie, d’où elle est originaire, et est invitée régulièrement à donner des récitals à France Musique et sur les scènes internationales : Théâtre Mogador (Paris), Festival d’Essaouira (Maroc), Festival Lyrique d’Aix-en-Provence, Festival de Saint-Denis, Hartstad (Norvège), Bangkok (Thaïlande).

Karen Vourc’h a enregistré en première mondiale Noé de Georges Bizet au Théâtre Impérial de Compiègne.

karenvourch.com